Après l'âge de pierre, l'âge de fer, de la locomotion, de la conquête de l’espace, de l’information et de l’informatique, viendra celui du "clonage thérapeutique". La génétique réparatrice représente non seulement le futur, mais peut-être le plus grand espoir qui n’ait jamais existé pour l’homme. Promesse d’un futur "véritablement" meilleur, ou l’homme pourra enfin vivre sans peur, sans l’angoisse d’être coupé dans son élan par je ne sais quelle maladie dégénérative, ou quel accident qui le laisserait sur le bord du chemin, tel un "laissé pour compte" de la vie.

Ce rêve d’un homme "amélioré", non pas dans le sens politique ou idéologique (Nietzschéen) du terme, mais dans le sens "évolutif", naturel, celui même de la vie serait enfin à notre portée, puisque après tout, que fait l’évolution sinon d’améliorer l’espèce, le rendre plus résistant, plus apte à survivre?
Je ne vous parle pas de "l’immortalité", non, car la mort est aussi inévitable que la vie elle-même, mais si la mort est nécessaire à la vie, la maladie et le handicape ne le sont guère.

Les maladies génétiques, ne sont même pas des maladies mais des malédictions, des aberrations de la nature, une honte, une disgrâce, un enfer, un calvaire….Une erreur qu’il faut gommer et corriger, peu importe ce que cela pourrait coûter. Car c’est bien de cela qu’on a peur dans certains pays comme la France. Des conséquences malheureuses et éventuelles d’une telle technique.
Mais enfin quel est le progrès qui ne présente aucun risque ??
Quelle action, la plus insignifiante qui soit, ne porte pas en elle la possibilité d’un désastre ??
Ce n’est pas parce que sous influence de volontés néfastes, un bien peut, se transformer en catastrophe qu’il ne faut rien entreprendre. Ce n’est pas parce que l’homme a inventé les armes qu’il ne fallait pas chercher le secret de l’acier, ou qu’il ait donné naissance à la Bombe qu’il fut dommage de traquer l’univers de l’atome. Chaque pièce possède deux faces, chaque pouvoir réserve sa dose de responsabilité, à l’homme de veiller à ce qu’un Bien reste un Bien. Ceux ne sont pas la technique ou le savoir qui mènent au désastre mais les mauvaises intentions.
Quant à la vielle querelle de savoir ce qu’est un embryon, si une vie qui n’est qu' à son stade le plus primitif, vaut d’être sacrifier pour sauver une autre vie qui elle, est accomplie et qui agonise, alors que le fait même d’utiliser quelques cellules souches pourrait abolir des souffrances interminables…..Franchement il faut arrêter les CONNERIES.

On se croirait aux âges sombres de l’inquisition. C’est à croire que ces Messieurs "bien-pensants" qui peuplent ces soit disant commissions éthiques ou autres instances "para religieuses", ne savent pas ce qu’est la souffrance interminable, l’agonie sans espoir et complètement "Inutile" d’une maladie génétique ou d’un handicape lourd.

Si l’enfer existe, c’est bien cela.

K.T