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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 19:42

Dépassement de soi, résistance et mental d'acier, pour beaucoup l’effort extrême et la résistance à la douleur, est personnifié par le grand sportif d’endurance , le coureur, le marathonien, le grimpeur, boxeur ou coureur de vélo professionnel qui va jusqu'au bout de sa résistance, afin d'atteindre son but et de se dépasser constamment.

Or en vérité, le palmarès de l'effort ne revient pas au sportif , mais au malade chronique. Car si le sportif donne tout ce qu'il a et plus encore, il le donne sur un temps donné et pour un but glorieux. Il sait que son effort tout extrême qu'il soit , prendra fin plus ou moins rapidement et qu’après viendra le temps du repos et qu'au final, il aura souffert mais se sera amélioré, renforcé, dépassé.

Mais le malade chronique, lui son effort et sa douleur ne prend jamais fin.

Nul repos , nulle terre promise, nulle arrivée synonyme de fin de souffrance ou de réussite et nulle amélioration ou dépassement de soi non plus . Pour lui il n'y a pas de ligne d'arrivé, son effort ne prendra jamais fin, sinon avec la mort, et sa résistance ne fera que se tarir au fil du temps. Son combat à lui, ne sera pas auréolé de médaille ou de reconnaissance, Son dépassement de soi ne sera glorifié que par le simple fait de survivre et de souffrir un jour de plus.

Le vrai champion , le vrai battant, ce n'est pas celui qui se dépasse pour un temps limité et pour un but glorieux, mais celui qui se dépasse à chaque instant, tous les jours et pour aucune gloire

Le malade chronique est comme le prisonnier qui prend perpette. Il sait que son enfer ne prendra jamais fin, que son effort, sa souffrance, son dépassement l'accompagnera jusqu'à la tombe...

Le plus grand des champions n'est rien face au plus petit des malades chroniques....La maladie chronique est l'enfer

Je le sais, car j'ai connu les deux ....

k;t

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31 janvier 2015 6 31 /01 /janvier /2015 15:26

un monde de fou , ce monde l'a toujours été.

Un monde, une existence ou tu mange pour ne pas être mangé, tu tue pour ne pas être tué, c'est cela la réalité de toujours. Un organisme a avant tout besoin de survivre pour exister et cela l'amène dès sa conception à se battre contre d'autres organismes , se battre mais aussi à faire des alliances, des compromis, afin de se renforcer et être moins vulnérable. Et la moralité n'y changera rien à cette réalité, on aura toujours besoin de consommer , de combattre , et de coexister afin de survivre. Telle est la loi de la vie. Ce que la moralité, la religion ou la politique peut changer , c' est la façon de s'y prendre, la manière, la qualité et la quantité de cette échange et non sa nature profonde.

C'est pourquoi la violence, les inégalités et l’égoïsme ont étés et seront toujours les piliers de l'existence, ainsi que l'amour qui permet un attachement et une coexistence durable. Mais ne nous y trompons pas. Il n'y a pas d'un côté l"amour pacifique, et de l'autre la haine et la violence. Nous ne sommes pas dans la guerre des étoile, d'une part le côté obscure et de l'autre la clarté de la force. La "force"si il y a est faite de la somme des deux côté, selon l'angle où on se place. Elle est une et indivisible. La force est ce qui rend plus fort, peu importe le reste. Parfois c'est l'anéantissement de la menace, d'autres c'est l'entente cordiale et la coexistence , et parfois encore la fuite qui sont des facteurs de survie. Même le pacifiste le plus borné, sera obligé de se défendre une fois sous la menace directe, consciemment ou inconsciemment ou bien il péri. Et à l'opposé, même le guerrier le plus résolu, sera obligé des faire la paix et de coexister si c'est la seule façon pour lui de survivre à un adversaire supérieur, si l'adversaire juge que la coexistence est plus bénéfique pour sa propre survie que le conflit .

C'est à mon sens , un fait, qu' aucune philosophie ni croyance ne peut nier: que le but première est sa propre survie( de soi et sa descendance par extension) .

Mais il y a un temps pour se battre et un temps pour se reposer, un temps pour résister et un temps pour aimer. C'est cela que la philosophie et l’Étique nous enseigne, rien d'autre: Choisir le bon moment et le bon moyen.

Mais un monde pacifié est un rêve chimérique... car même si L'homme y parvient un jour, cela sera une parenthèse d'espèce. Certes, une espèce comme l'homo sapiens sapiens, peut un jour établir la paix , mais ça ne sera que concernant son propre espèce à force de lois restrictifs ( une sorte de violence en soi) et d'éducation forcené ( une sorte de formatage en soi). Mais le reste de la nature suivra son court et sa loi fera toujours priorité. Les virus et microbes essayerons toujours de coloniser les organismes, et les organismes de les anéantir, le loup ( si il en reste!) mangera toujours l'agneau et l'agneau broutera toujours L'herbe verte.

Donc nous voyons bien que ce n'est pas la violence, ni même la haine qui rend ce monde fou. Ce ne sont non plus les inégalités , car elles sont aussi d'ordre naturelle et même nécessaire à la bonne marche de la vie. Car comment imaginer un lion se nourrir si il était de force égale à sa proie? ou simplement comment imaginer gagner une compétition si tous les compétiteurs sont absolument égaux? Et puis comment concevoir un monde basé sur le système de survivance si tous les êtres étaient de force et d'intelligence égales. Impossible. Cela est un rêve et il se nomme le paradis. Mais certainement pas la vie. La vie, la vrai, le réel est fait d’inégalité , de compétition, de forts, de faibles, de riches et de démunies... c'est ainsi, et ce n'est pas moi qui l'est inventé. Je ne fais que le constater.

Mais alors pourquoi donc ce monde nous semble si injuste? et bien simplement parce que IL L'EST. Ou du moins il l'est aux yeux de celui qui conçoit la notion de justice comme celle de l'effort et d'égalité. Mais intrinsèquement; la nature ne connait ni reconnait une telle notion. La justice est une invention humaine, un rêve, un idéal, dont la vie n'en a cure.

Donc ce n'est ni la violence, ni l'injustice, ni encore l'inégalité qui , à bien regardé, donneraient cette impression profonde viscérale et VRAIE à mon sens , que le monde ne tourne non pas non plus simplement rond, mais de moins en moins rond, non pas qu'il est fou mais de PLUS EN PLUS FOU, à en devenir schizophrène!!

Ce qui donne à certain cet impression FORTE et vraie, est à mon sens l'information!

Mais pour commencer il convient de préciser ce qu'est l'information à mon sens. L'information n'est pas la communication et encore moins le savoir. C'est un peu de ceci saupoudré d'un peu de cela. Le savoir demande de l'effort, de l'engagement et surtout du temps, l'information non, elle est instantanée. La communication demande de la volonté et de la réceptivité, ET SURTOUT de la compréhension . L'information demande juste à être entendue.

La communication qui ontologiquement était là pour rapprocher les êtres et de partager les savoirs, comme un outil propagateur de savoir (langage, écrit etc..) s'est peu à peu transformé en un outil simplement informatif et non plus d'échange. Car si c'est la communication qui nous fait prendre connaissance de l'autrui, de ses idées, de ses sentiments à moins de ses sensations, de ses rêves ainsi que de sa vision du monde, et in-finé de son savoir, l'information elle nous fait prendre connaissance de l’état non pas des êtres ou des choses mais de l’événement ou d'un fait !

Elle est tel un coffret où on peut ranger pèle mêle une multitude de connaissances superficielles qui au fond ne font pas une connaissance certaine mais une certaine connaissance confuse. Elle est à la base de bien des progrès mais aussi de bien de confusions. Et surtout elle donne naissance à une comparaison à grande échelle MAIS sans connaître l’échelle de comparaison. C'est elle qui est à la base des pensées communes et souvent erronées et et de visions de monde idéalisée mais non vécues. c'est l'information à outrance qui nous fait prendre conscience de nos différences fondamentales , de culture, de religion, de race, d'idéologie, d’écologie et de société. Or la différence fait souvent peur ... car elle met à jour cette inégalité inhérente à la vie même, cette diversité qui fait que chacun est unique dans son être, cette non-ressemblance des situation qui fait resurgir les injustices selon que vous êtes nés ici ou là bas , que vous être gros ou maigre selon la norme ambiante qui vous entoure ou que simplement vous êtes différents de vos voisins. Et la diversité même agréable fait peur, elle est source d'angoisse car elle pose la question de qui a raison ! Elle vus oblige à remettre en question votre être, vos habitudes et vos pensées. Et cela beaucoup ne le supportent pas... L 'éventualité d'être dans l'erreur est une source d'angoisse pour celui qui s'est enchaîne à ses habitudes. Si cela s'avère vrai, il oblige l'individu à briser ses chaines,, à se reconstruire et et tout recommencer. Bref à se révolutionner et révolutionner par là même son monde! Or cela est inconcevable pour l'ordre établi, car une idéologie est comme tout organisme vivant, il tend à se conserver et se renforcer. l'information met en danger son entropie. Alors naissent les racismes et sectarismes de toutes sorte et les massacres qui s'en suivent . Alors on tue non pas pour survivre dans sa chaire, mais pour ne pas mettre en danger l'ordre et la PENSÉE dominante même si on en est esclave. Alors on tue pour ne pas "briser les chaines de ses habitudes et certitudes réconfortantes" . Oui car les certitudes réconfortent...Rien de plus angoissant que d'être dans le doute, rien de plus sécurisant que la certitude.

Après l'age de pierre, de bronze, de fer, de la métallurgie et de l'industrie, dans quel âge vivons nous sinon celui de l'information. Nous sommes en plein dedans, instantanément et continuellement connecté au monde entier , au moindre événement nous avons accès , mais sans jamais le connaître réellement, sans jamais savoir, nous restons pourtant informés!

Et c'est pourquoi un monde qui a vu l'extinctions des races entières, les conquêtes des empires tels que la perse, l'empire romains, la chevauchée d’Alexandre le "grand"!!, ou encore la formidables avancée de Jenjis Khan ou l'empire arabo-musulmans, la guerre des cents ans, celle de l’Espagne, de la France , d’Angleterre , un monde qui a connu la barbarie, la pauvreté, la guerre mondiale, la misère et la maladie sans un jour de répit , un monde qui a vu couler le sang tous les jours , depuis des millions d'années, ce monde là, nous le trouvons aujourd'hui barbare , inégale et schizophrène !! Pourtant il n'a pas changé, et si il l'a fait c'est en mieux, en plus paisible, en plus pacifique!

C'est l'information qui nous fait savoir au même instants, dans le même monde, sur la même planète minuscule, une sonde qui part dans l'espace pour sonder pluton à des millions de kilomètres, alors qu'à une centaine des enfants meurent de faim et des femmes se font violer!! L'information nous jette à la figure toute cette inégalité, toute cette diversité, toute cette effervescence qui fait de la vie, la vie , et du monde un monde Fou!

K;t

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 22:40

مستی‌ام درد منو دیگه دوا نمیکنه

غم با من زاده شده، منو رها نمیکنه

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21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 14:48
CA tourne?

Pour certains , la vie ressemble à cela...

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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 00:44

Je n'ai pas demandé à naître, pourtant on m'a fait naître..

Je n'ai pas demandé à rester, pourtant on m'a fait rester.

Je n'ai pas demandé à souffrir, pourtant on m'a fait souffrir.

Alors j'ai demandé à mourir, pourtant je suis encore.....

Décidément , il faut tout faire par soi même si on veut que ca soit fait !!????

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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 02:51
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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 15:31

Mon enfance me manque. Mon pays me manque. Ma famille me manque .

Ma terre natale, par endroit aride certes, mais où l'arbre solitaire prenait véritablement toute son importance ,offrant une ombre salutaire et une fraîcheur délicieuse. Le ciel bleu et les matins frais, lumineux, annonçant des après- midi chaudes et la torpeur du soir qui tombait doucement, installant tel un décorateur divin, une myriade de petits points bleus scintillants, avant que la rotondité de l'astre blanche illumine de son éclat la pénombre . Ou encore les neiges matinales et la danse légère, harmonieuse et hypnotique de milliards de flocons, promesses de journées blanches, de boules de neiges et de galipettes sur un tapis immaculé. Ces journées froides où l'odeur du pain grillé, de confiture et de miel, du thé ronflant sur sa tellière dans une cuisine où on venait et partait sans cesse, non pas pas simplement pour s'y restaurer, mais pour s'y voir, se parler, se retrouver et passer un moment ensemble m'enivrait.

Oui mon enfance et son atmosphère me manquent. Non pas qu'elle ait été spécialement heureuse, loin de là. La vie a toujours été difficile pour moi, peu importe l'âge, mais au moins je m'y sentais relativement en sécurité et rempli d'espoir et puis un câlin de ma mère, ou un encouragement de mon grand père suffisait à chasser comme par magie, tous mes doutes, et à étouffer la peur galopante. Chaque matin, même difficile, était un nouveau départ, et chaque soir apportait son cortège d'espoir comme la nuit apporte son cortège de rêves.

Tout cela est bien mort. Il n'est donc pas étonnant que je flétrisse.Un arbre déraciné, tout imposant qu'il soit, finit inéluctablement par sécher, et cela malgré tout l’amour du monde et toute l'attention qu'on puisse lui porter.

Oui en ce temps là ma vie ne se résumait pas à ces trois mots: Désillusions, peur et discipline.

K.T

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 01:01

Je bisse , faudra t-il donc que je trisse ?:

Fuck the world

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12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 01:08

FTW

FUCK THE WORLD

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9 novembre 2014 7 09 /11 /novembre /2014 02:07

C’est pourquoi l’homme est voué à vivre par procuration, soit en se tournant vers le passé, soit en se projetant vers l’avenir, sans cesse. Et voilà pourquoi il est également voué à la fuite. Une fuite en avant et perpétuelle. Coursant un présent à jamais hors d’atteinte, il ne lui reste plus que la nostalgie du passé et la crainte de l’avenir. Un passé qu’il tente soit d’oublier car douloureux mais sans jamais vraiment y parvenir, soit de reproduire car agréable mais toujours aussi incapable de reproduire car contingent au présent, et un futur qu’il craint ou espère, (ce qui revient à la même chose, car l’espérance est une attente de quelque chose de mieux, de quelque chose dont on a envie ou pire besoin, mais sans aucune assurance qu’elle se produise) . Ces deux états mènent indéniablement et invariablement à l’angoisse. A une sorte de non existence chronique et de perdition. Alors il prend encore la fuite mais cette fois dans le sens qu’abordait H. Laborit, c'est-à-dire dans une course vers l’oubli , pour se sauver de cette contradiction irrésolu qui est que ce qui existe n’est ni le passé, déjà passé, ni le futur, pas encore là, mais juste le présent ; or ce présent il est par essence incapable de le saisir et l’appréhender, ceci en dehors de ses reflexes animales ou ses fonctions végétatives. Pour son intellect, sa conscience ce présent est intouchable, sinon une fois qu’il est déjà du domaine du passé ou alors dénaturé, tendu vers un futur supposé, une chimère, un monde né de l’imagination.

Ce processus de « sortie de secours » , ce tour de passe- passe de l’esprit pour donner un but à ce qui n’en a pas, un sens à l’insensé, et une touchée à l’intouchable, est ce que Laborit expliquait en le qualifiant de « fuite » . Et c’est bien cette fuite qui donne naissance à l’art, la science, la philosophie mais aussi la religion. Tous ces domaines qui tentent d’accrocher l’homme à ce qu’il ne peut appréhender ou comprendre se conjuguent toujours dans le futur, en se servant du passé mais surtout en ponctuant l’instant. Ce fameux instant. L’artiste vous livre ses affects du moment , dans l’instant passé, par une œuvre étalée dans la durée qu’il espère la plus longue, en créant un lien entre le passé et l’avenir. Le scientifique tente d’expliquer l’univers (à l’instant), en retracer son passé spéculant son avenir, afin de mieux cerner le présent, le philosophe parle d’éthique et de morale, pour tenter d’approcher la sagesse qui est le but ultime de toute philosophie, la sagesse qui n’est rien d’autre que « saisir l’instant présent, afin de toucher le bonheur et la sérénité, et le religieux vous promet un avenir eternel et pour peu que vous suiviez son enseignement vous délivre de l’angoisse du futur et des pourquoi du passé, afin in fine, d’atteindre aussi le bonheur ou la béatitude dans l instant.

Toute activité humaine n’est une tentative pour cerner l’instant, une mascarade, pour toucher l’intouchable et saisir l’insaisissable, un cirque auquel aucun être conscient ne peut se soustraire. Un cercle vicieux où on est tous prisonniers, qu’on soit artiste ou ouvrier, savant ou ignorant. Simplement comme je le disais au début, certains en sont conscients et choisissent de le crier haut et fort, d’autres ne le savent qu’inconsciemment et prétendent vive sans prétentions et questions. Mais ils ne dérogent pas pour autant à cette fuite, car métro, boulot, dodo, vacances préprogrammées et les bouffes entre soit disant amis sont également une tentative de fuite, mais discrète, de ce hui clos. Que sont les photos de vacances et autres sinon qu’une tentative d’emprisonner l’instant ? QU’est ce que le travail ( travail non la rémunération) sinon une occupation affin d’oublier le tic tac , qu’est ce que les amis sinon une tentative de retrouver une âme semblable , ou des affects proches si vous préférez ; afin de mieux supporter l’angoisse, en partageant cette solitude inhérente et caractéristique d’un homme ne pouvant ni figer l’instant, ni revivre le passé, ni connaître le futur ? Pour qui a de réels amis, il est évident que l’ami est celui qui le renforce, qui renforce LE conatus, la force vitale qui nous pousse à survivre car il partage par ses affects semblables ; la même condition, la même solitude, la même angoisse, soulageant ainsi con « coéquipier », par empathie et sympathie. Et finalement qu’est ce que l’amour sinon une tentative désespérée et illogique mais en même temps la plus logique inventée par la nature, de rendre l’instant éternel ! En créant un sentiment, un « lien » au-delà du temps ; dépassant la servitude de la mort même ?

Toutes ces subterfuges qui nous aident à survivre, à donner un sens à la vie fonctionnent sur le même principe : Immortaliser l’instant, ou du mois le faire durer suffisamment longtemps pour oublier qu’on est non seulement, mortel, mais aussi incapable d’exister car incapable d’appréhender le temps, le vrai, le seul qui existe : le présent.

Nul échappatoire, à cela … jusqu’à ce que la corde casse et nous en délivre,…. peut-être !

K.T

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Présentation

  • : Le monde est fou....moi aussi.
  • : Pour ceux qui s'interrogent..sur l'amour,la guerre..la vie, et la mort. Sans oublier l'humour, le sexe, et le ROCK "n" ROLL, bien sûr
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Tout ce qui a un début, a une Fin.

همه از مرگ مي ترسند، من از زندگي سمج خودم...."

 
آن‌چه که زندگی بوده‌است از دست داده‌ام، ............... بعد از آنکه من رفتم، به درک، می‌خواهد کسی کاغذپاره‌های مرا بخواند، می‌خواهد هفتاد سال سیاه هم نخواند، من فقط برای این احتیاج به نوشتن که عجالتا برایم ضروری شده‌است می‌نویسم
S.Hédayat.
من گنگ خواب دیده و عالم تمام کر است ؛ من عاجزم از گفتن و خلق از شنیدن است

Droit, tout droit vers cette obscure clarté,

qui tombe des étoiles...

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این چه حرفیست که در عالم بالاست بهشت
هر کجا وقت خـوش افتـاد همانجاست بهشت

دورخ از تیـــــــــرگی بخت درون تـــــــــــو بــود
گر درون تیــره نباشد همه دنیــــاست بهشت

A.TABRIZI 

Poète perse.

 

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مراد از زنده ماندن ، امتداد خورد و خوابم نیست
توان دیدن دنیای ره گم کرده در رنج و عذابم نیست
هوای همنشینی با گل و ساز و شرابم نیست .

جهان بیمار و رنجور است .
دو روزی را که بر بالین این بیمار باید زیست
اگر دردی ز جانش برندارم ناجوانمردی است .

نمی خواهم بمیرم تا محبت را به انسانها بیاموزم
بمانم تا عدالت را برافرازم ، بیفروزم

خرد را ، مهر را تا جاودان بر تخت بنشانم
به پیش پای فرداهای بهتر گل برافشانم
چه فردائی ، چه دنیائی !
جهان سرشار از عشق و گل و موسیقی و نور است …

نمی خواهم بمیرم ، ای خدا !
ای آسمان !
ای شب !
نمی خواهم
نمی خواهم
نمی خواهم

 مگر زور است ؟  

F;Moshiri

 

Condition humaine

iran  


(Saadi, Poète perse 1184-1283)

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Celui sui se transforme en bête,
se délivre de la douleur d'être un homme


Coupable !!

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  Boite à blabla

 

 

" Mais chanter,
Rêver, rire, passer, être seul, être libre,
Avoir l'oeil qui regarde bien, la voix qui vibre,
Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre, -ou faire un vers !
Travailler sans souci de gloire ou de fortune,
A tel voyage, auquel on pense, dans la lune !
N'écrire jamais rien qui de soi ne sortît,
Et modeste d'ailleurs, se dire : mon petit,
Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !
Puis, s'il advient d'un peu triompher, par hasard,
Ne pas être obligé d'en rien rendre à César,
Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, dédaignant d'être le lierre parasite,
Lors même qu'on n'est pas le chêne ou le tilleul,
Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !"
E.R

La vie ?!

 

کاش میشد سر نوشته خویش را از سر نوشت 

کاش میشد اندکی‌ تاریخ را بهتر نوشت

کاش میشد پشت پا زد بر تمام زندگی‌

داستان عمر خود را، گونی دیگر نوشت

The Only King

Music 4ever

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ميون يه دشت لخت زير خورشيد كوير
مونده يك مرداب پير توی دست خاك اسير
منم اون مرداب پير از همه دنيا جدام
داغ خورشيد به تنم زنجير زمين به پام


من همونم كه يه روز مي خواستم دريا بشم
مي خواستم بزرگترين درياي دنيا بشم
آرزو داشتم برم تا به دريا برسم
شبو آتيش بزنم تا به فردا برسم


اولش چشمه بودم زير آسمون پير
اما از بخت سيام راهم افتاد به كوير
چشم من به اونجا بود پشت اون كوه بلند
اما دست سرنوشت سر رام يه چاله كند


توی چاله افتادم خاك منو زندوني كرد
آسمونم نباريد اونم سرگروني كرد
حالا يه مرداب شدم يه اسير نيمه جون
يه طرف ميرم تو خاك يه طرف به آسمون


خورشيد از اون بالاها زمينم از اين پايين
هي بخارم مي كنن زندگيم شده همين
با چشام مردنمو دارم اينجا مي بينم
سرنوشتم همينه من اسير زمينم


هيچی باقی نيست ازم لحظه های آخره
خاك تشنه همينم داره همراش می بره
خشك ميشم تموم ميشم فردا كه خورشيد مياد
شن جامو پر می كنه كه مياره دست باد